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Sénégal / Qatar

Sénégal: 15 jours après sa libération, Karim Wade continue de faire profil bas

Au Sénégal, le ramadan est une période ou la politique est mise de côté, ou les rancœurs laissent la place au partage et la libération de Karim Wade il y a deux semaines n'a pas modifié cette tradition. Le fils de l'ex-chef de l'Etat a su rester extrêmement discret.

Le Sénégalais Karim Wade.
Le Sénégalais Karim Wade. AFP PHOTO / PHOTOSEYLLOU
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Quinze jours après avoir quitté son pays, Karim Wade est toujours au Qatar, où il va visiblement s'installer durablement. Il reste silencieux. S'il appelle quasi-quotidiennement les cadres du parti, le PDS, en utilisant des applications cryptées, hors de question pour le moment de s'exprimer dans la presse.

« Plusieurs raisons expliquent cela, indique l'un des leaders du Parti démocratique sénégalais. Ça ne sert à rien de froisser les relations entre le Sénégal et le Qatar, mais aussi entre Karim et le Qatar qui accueille notre leader. » Le deal est donc informel, mais c'est un silence diplomatique qui est imposé et que s'impose le candidat du parti pour la présidentielle 2019.

Un candidat, 15 jours après sa sortie de prison, qui n'a pas encore vu ses enfants : « Il n'y a pas d'obstacle pour aller en France, juste des préoccupations. Comme vous le savez, la politique est semée d'embuches », explique-t-on à la tête du parti. Et d'ajouter : « Si voyage il y a vers Paris, il se fera dans la plus grande confidentialité. »

Concrètement, le PDS a pris l'option de protéger son candidat, « il n'y a aucune urgence politique ». Une posture imposée plus que souhaitée, et qui fait des mécontents. Les militants sont en effet pressés de se lancer dans de nouveaux combats.

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