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Niger

Ayrault et Steinmeier au Niger pour parler émigration et sécurité

Après Bamako et Gao, Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand des Affaires étrangères Franck-Walter Steinmeier étaient ce mardi 3 mai à Niamey, au Niger. Ils y ont rencontré le président Issoufou et ont abordé avec lui les questions sécuritaires.

Les ministres des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault et allemand Frank-Walter Steinmeier à Gao au Mali, le 02 mai 2016.
Les ministres des Affaires étrangères français Jean-Marc Ayrault et allemand Frank-Walter Steinmeier à Gao au Mali, le 02 mai 2016. RFI/Marie-Pierre Olphand
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Le message délivré ce mardi 3 mai est le même que celui de la veille au Mali. Le développement n’a pas d’avenir sans sécurité, surtout dans un pays comme le Niger qui doit voir sa population multipliée par trois d’ici 2050.

Il a donc été question de développement et en particulier de projets d’énergie renouvelable, d’agriculture, d’eau potable. Lors d’une sortie des ministres en pirogue avec la brigade fluviale sur le fleuve Niger, Jean-Marc Ayrault et Frank-Walter Steinmeier ont ensuite visité les locaux du service central de lutte contre le terrorisme, avec le ministre de l’Intérieur Mohamed Bazoum. Un centre créé en 2011, qui emploie 167 agents de la police, gendarmerie et Garde nationale, une coopération inédite sur les questions de terrorisme dans le pays.

Un peu après, Jean-Marc Ayrault et son homologue allemand ont rencontré le président Issoufou pour discuter sécurité, mais aussi question migratoire. « Le défi sécuritaire et le défi migratoire m'ont beaucoup frappé, a déclaré Jean-Marc Ayrault. Tout va de pair. C'est important que l'Allemagne et la France expriment une conviction. Le continent africain et l'Europe sont étroitement liés, leurs destins sont liés et nous devons faire face ensemble aux défis considérables qui sont devant nous. »

Les flux ont considérablement augmenté ces derniers jours. Fin avril 11 000 migrants par semaine traversaient le désert nigérien pour se rendre en Libye. Limiter ces flux est donc une question cruciale pour l’Europe.

« En venant ici au Sahel, nous nous occupons aussi de ce qui se passe chez nous », a d’ailleurs rappelé Jean-Marc Ayrault à ceux qui s’interrogent sur l’intérêt de tels déplacements.

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