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RDC / CPI

Procès Ntaganda devant la CPI: l'accusé plaide «non coupable»

Ce mercredi 2 septembre au matin s'est ouvert à La Haye, devant la Cour pénale internationale, le procès de l'ex-chef rebelle congolais Bosco Ntaganda. Surnommé « Terminator », il est accusé de crimes de guerre et de crimes contre l'humanité commis en 2002 et 2003 en Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo. L'accusation veut montrer comment Bosco Ntaganda a cherché à accaparer richesses et pouvoir.

Le chef de milice congolais Bosco Ntaganda ce mercredi 2 septembre à l'ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale de La Haye.
Le chef de milice congolais Bosco Ntaganda ce mercredi 2 septembre à l'ouverture de son procès devant la Cour pénale internationale de La Haye. REUTERS/Michael Kooren
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Avec notre envoyé spécial à La Haye, Pierre Benazet

Bosco Ntaganda est enfin devant ses juges, près de deux ans et demi après sa reddition volontaire. Comme lors de ses brèves comparutions précédentes pour des audiences préalables au procès, il est resté ce mercredi matin plutôt impassible, engoncé dans un costume sombre, assis derrière les avocats qui assurent sa défense. Il a écouté sans broncher la litanie des 18 chefs d'accusation qui pèsent contre lui pour viols, meurtre, esclavage sexuel, enrôlement d'enfants soldats ou pillages.

Bosco Ntaganda n'est sorti de son mutisme que lorsqu'il s'est levé pour déclarer qu'il plaidait « non coupable » pour tout et qu'il ne devrait pas être appelé à s'exprimer avant la fin de la présentation du procureur, demain.

L'accusation a commencé à décrire ce matin le rôle de Bosco Ntaganda dans le conflit en Ituri en 2002-2003 ou comment l'Union des patriotes congolais (UPC), composée de membres de l'ethnie Hema, a pris le dessus sur les autres groupes armés et les autres ethnies. Bosco Ntaganda a été le chef de la branche militaire de l'UPC.

Pour le procureur, il s'agissait en fait d'un conflit destiné à s'accaparer les ressources du sous-sol de la région, riche en or et en minéraux. La stratégie de l'accusation est d'ores et déjà affichée. Elle va chercher à démontrer que Bosco Ntaganda a avant tout cherché à obtenir, pouvoir et richesses, qu'il n'a pas hésité devant les atrocités pour y parvenir et qu'il était le principal ordonnateur de ces crimes.

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