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Maroc

Visite du Premier ministre marocain en France

C'est bel et bien le printemps entre Paris et Rabat. La visite du Premier ministre marocain à Paris Abdelilah Benkirane s'est déroulé dans un climat « absolument amical » à commenté ce dernier. Au sortir de son entretien avec le chef de l'Etat français, le chef du gouvernement marocain a eu cette formule : « Maintenant tout reprend comme si de rien n'était ». La brouille de 2014 déjà enterrée avec la visite en France du roi Mohamed VI en février dernier est donc définitivement reléguée aux accidents de l'histoire.

Le Premier ministre marocain Abdelilah Benkirane a déclaré « Maintenant tout reprend comme si de rien n'était » à la sortie de son entretien avec François Hollande, le 29 mai 2015.
Le Premier ministre marocain Abdelilah Benkirane a déclaré « Maintenant tout reprend comme si de rien n'était » à la sortie de son entretien avec François Hollande, le 29 mai 2015. AFP PHOTO / THOMAS SAMSON
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Elle semble bien loin l'année 2014 et ses multiples couacs diplomatiques entre Paris et Rabat. La colère provoquée au Maroc par la demande d'un juge français d'auditionner Abdellatif Hammouchi, le patron du contre-espionnage marocain, en février 2014 avait mis le feu aux poudres. S'en était suivi une suspension par Rabat de sa coopération judiciaire.

La réconciliation avait débuté en janvier avec la signature d'une nouvelle convention entre les deux pays. Par la suite, Paris a promis d'élever au rang d'officier de la légion d'Honneur Abdellatif Hammouchi, qui fait pourtant l'objet d'une plainte pour torture déposée en France.

La rencontre en France entre le roi du Maroc et le président Hollande début février avait ensuite permis de sceller une nouvelle entente. Aujourd'hui, la visite d'Abdelilah Benkirane met un terme à cette séquence politique de réconciliation.

Elle se traduit par la signature d'une vingtaine d'accords bilatéraux. Mais si les deux pays parlent désormais d'une même voix, la convention judiciaire conclue en janvier va continuer de faire grincer des dents les défenseurs des droits de l'homme en France. Ainsi la Commission nationale consultative des droits de l'homme avait appelé la semaine dernière au rejet du texte en raison de ses « ambigüités ».

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