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Côte d’Ivoire / Justice

Côte d’Ivoire: 10 ans de prison requis contre Simone Gbagbo

Le procès de Simone Gbagbo et de 78 co-accusés se poursuit à Abidjan. Lundi, c’étaient les plaidoiries des avocats de l’Etat ivoirien qui ont duré plus de deux heures. Ce mardi, le parquet général a requis 10 ans de prison contre l’ancienne première dame ivoirienne. Elle est notamment accusée de « participation à un mouvement insurrectionnel », de « troubles à l'ordre public » et de « constitution de bandes armées ».

Au premier rang, l'ex-première dame de Côte d'Ivoire Simone Gbagbo, l'ex-Premier ministre Ake N'Gbo, le président du FPI Pascal Affi N'Guessan et le vice-président du FPI Aboudramane Sangare, à l'ouverture de leur procès à Abidjan, le 26 décembre 2014.
Au premier rang, l'ex-première dame de Côte d'Ivoire Simone Gbagbo, l'ex-Premier ministre Ake N'Gbo, le président du FPI Pascal Affi N'Guessan et le vice-président du FPI Aboudramane Sangare, à l'ouverture de leur procès à Abidjan, le 26 décembre 2014. AFP PHOTO / SIA KAMBOU
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Dix ans de prison pour Simone Gbagbo ainsi que la privation de ses droits civiques. L'ancienne première dame fait partie des cadres politiques proches de Laurent Gbagbo contre qui la peine la plus lourde a été requise, pour « constitution de bandes armées », « direction ou participation à un mouvement insurrectionnel » et « trouble à l'ordre public ». Les mêmes charges ont été adressées à l'encontre de Michel Gbagbo, mais avec cette fois cinq ans de prison et une interdiction de sortie du territoire pour le franco-ivoirien.

Pour les autres cadres politiques c'est le plus souvent le trouble à l'ordre public qui a été retenu, et c'est plutôt en termes de mois d'emprisonnement qu'il faut compter. Certains ont déjà purgé la peine requise en préventive comme Pascal Affi N'Guessan, le président du FPI, qui pourrait écoper de 24 mois. Au parquet on explique cette différence de traitement selon la personnalité de l'accusé et sa volonté d'aller à la réconciliation.

Ce sont les jeunes accusés d'avoir appartenu à des milices contre qui le parquet général est le plus sévère, requérant souvent 20 ans de prison. Vingt ans, c'est aussi la peine réclamée contre le général Brunot Dogbo Blé, chef de la garde républicaine et l'amiral Faussignaux Vagba, le patron de la marine. Ils sont les deux seuls contre qui le chef d'inculpation d'attentat ou complot contre l'autorité de l'Etat a été conservé.

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