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Afrique du Sud

Des Sud-Africains parmi les jihadistes en Syrie et en Irak?

En Afrique du Sud, le ministère des Affaires étrangères demande une enquête sur l’éventuelle présence de Sud-Africains parmi les combattants islamistes en Syrie et en Irak. Une vidéo postée il y a trois semaines sur YouTube montre un Sud-Africain appelant ses frères à le rejoindre dans le Califat, cet Etat Islamique récemment crée entre la Syrie et l’Irak. En Afrique du Sud, cette vidéo suscite de nombreuses questions, sur la présence de mouvements radicaux dans le pays.

Combattants de l'Etat islamique à Mossoul, le mercredi 11 juin 2014.
Combattants de l'Etat islamique à Mossoul, le mercredi 11 juin 2014. REUTERS/Stringer
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Il s’agit d’une vidéo de propagande d’un groupe islamiste radical. On y voit des hommes célébrant la fin du ramadan dans une grande ville. Parmi eux, il y a un homme qui prétend être Sud-Africain et s’appeler Abu Shui Ab al-Afriki. Il a un enfant dans les bras. Il dit vivre dans le Califat et appelle ses frères sud-africains à le rejoindre.

Le Califat, c’est un Etat islamique entre la Syrie et l’Irak, proclamé en juin dernier par l’imam Abou Bakr al-Baghdadi, le nouveau visage de l’islam radical. En Afrique du Sud, cette vidéo soulève des questions. Y a-t-il réellement des Sud-Africains qui se battent dans la région . Et combien sont-ils ?

Peu de jihadistes viendraient du continent africain

Il y a quelques mois les autorités sud africaines s’étaient déjà inquiétées de possibles recrutements dans le pays par la secte nigériane Boko Haram. L’Afrique du sud compte environ 750 000 musulmans. Selon le Centre d’étude de la radicalisation et violence politique, basé à Londres, environ 11 000 combattants étrangers auraient rejoint la Syrie ces derniers mois. Seule une faible minorité proviendrait du continent africain.

Des spécialistes qui ont vu cette vidéo soulèvent le fait que l’homme qui se prétend sud africain n’a pas un accent du pays. Mais différentes organisations islamiques sud-africaines mettent en garde. Selon elles, ce mouvement radical - qu’elles ne reconnaissent pas - tente déjà de recruter dans le pays, notamment dans la région de Durban et du Cap.

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