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Francophonie

Francophonie: Dioncounda Traoré candidat à la tête de l'OIF

L'ancien président malien de la transition Dioncounda Traoré est candidat au poste de secrétaire général de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) pour succéder à Abdou Diouf, l'actuel secrétaire général en poste depuis 2003. Son dossier de candidature a été adressé à l'OIF, le 31 juillet, par l'intermédiaire de l'ambassade du Mali à Paris. C'est une décision des autorités maliennes.

Dioncounda Traoré a adressé sa candidature pour le poste de secrétaire général de l'OIF.
Dioncounda Traoré a adressé sa candidature pour le poste de secrétaire général de l'OIF. AFP PHOTO/THOMAS SAMSON
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Dans l'entourage de Dioncounda Traoré on explique qu'il avait exprimé de l'intérêt pour ce poste ces derniers temps, après « une longue période d'hésitation », en raison notamment de son âge, 72 ans, et aussi parce qu'il est originaire d'Afrique de l'Ouest tout comme l'actuel secrétaire général le sénégalais Abdou Diouf.

Pour certains, l'Afrique de l'Ouest ne pourrait pas se succéder à elle-même. Quoi qu'il en soit, Dioncounda Traoré a décidé d'y aller. Il travaille actuellement à sa profession de foi qui pourrait être rendue publique d'ici une semaine.

Toujours selon son entourage il compte insister sur deux points : sa gestion de la transition malienne dans une période difficile pour le pays et son intention de faire de l'OIF un espace de dialogue des cultures, mais aussi interreligieux.

Six candidats déclarés

À un peu plus de trois mois du sommet de Dakar, six candidats se sont donc déclarés. Et à ce stade, les jeux restent ouverts. Il y a ceux qui pratiquent un lobbying ouvert. C’est le cas de l'ancienne gouverneure générale du Canada, Michaëlle Jean. Désormais soutenue par son pays, elle va avoir du mal à trouver des soutiens en Afrique. Jean-Claude de l'Estrac, porté par l'Ile Maurice, secrétaire général de la Commission de l'océan indien, a également peu de chance. Mais il veut tout de même y croire. On l'a même vu distribuer sa profession de foi dans les couloirs du dernier sommet de l'Union africaine. Le Burundais Pierre Buyoya, bien qu’il soit apprécié des chefs d'États africains, risque quant à lui d’être disqualifié en raison des deux coups d'État qu'il a menés dans son pays.

Il y a ensuite les discrets, comme l'Equato-Guinéen Agustin Nze Nfumu. C’est un ancien ministre, mais il est relativement peu connu. On entend peu également l'écrivain congolais Henri Lopes. Mais son président Denis Sassou Nguesso mène pour lui une véritable campagne d'influence en coulisses.

Jusqu'à présent, aucun de ces candidats n'avait emporté l'unanimité. La surprise viendra-t-elle de l'ancien président malien Dioncounda Traoré ? Il est originaire d'Afrique de l'Ouest, tout comme l'actuel secrétaire général, or pour beaucoup, c'est à l'Afrique centrale d'occuper la fonction à présent. C'est, dit-on, l'avis d'Abdou Diouf lui-même, qui multiplie par ailleurs les messages en direction des chefs d'État africains en leur demandant de se mettre d'accord sur un seul candidat.

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