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Rwanda

Rwanda: Paul Kagame «dégoûté» par le traitement réservé aux FDLR

Le président Paul Kagame a donné mardi sa première conférence de presse depuis le début de l'année, à l'occasion de la fête de l'indépendance du pays. Un exercice auquel, d'habitude, il se prête plus régulièrement. De nombreux sujets ont été abordés, parmi lesquels celui du désarmement des FDLR et des incidents frontaliers avec la RDC.

Paul Kagame, le 11 juillet 2012 à Londres.
Paul Kagame, le 11 juillet 2012 à Londres. AFP PHOTO / CARL COURT
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Parmi les sujets abordés par le chef de l'Etat rwandais, certains intéressent particulièrement les ministres des Etats membres de la SADC et de la CIRGL, réunis à Luanda jusqu'à ce mercredi. Notamment désarmement des FDLR et des incidents frontaliers avec la RDC.

Le président rwandais s'est dit « dégouté » par la manière dont les FDLR sont traités. Paul Kagame répondait à une question concernant le transport jusqu'à Kinshasa, par l'ONU, du président par intérim des FDLR. Victor Biyringiro n'a pas continué sa route mais le reste de sa délégation s'est rendue à Rome pour rencontrer l'équipe des envoyés spéciaux pour les Grands Lacs et des représentants du gouvernement congolais sous l'égide de la communauté religieuse Sant'Egidio. Avec pour objectif de trouver les voies et moyens d'accélérer leur désarmement. La réunion avait déclenché l'ire du Rwanda.

« Le monde est cynique d'honorer ceux qui ont commis le génocide au Rwanda », a déploré le chef de l'Etat rwandais alors qu'on lui assure, a-t-il expliqué, que la question FDLR va être réglée. Il balaie du revers de la main l'argument comme quoi les FDLR sont aujourd'hui les fils et les filles de ceux accusés de génocide. « Ce qui est un problème clair et simple a été transformé en un problème énorme. Et je crois que c'est fait exprès par certains », a encore insinué le président Kagame.

Egalement interrogé également sur les incidents frontaliers, le chef de l'Etat rwandais a dit ne pas savoir sur quoi l'équipe du mécanisme de vérification conjointe s'était basée pour faire son rapport. Un rapport qui ne confirmait pas la version rwandaise des faits. « Si vous êtes sur le terrain et que vous voyez certains faits et qu'après, quand vous partez, les faits changent, ça dit quelque chose », explique Paul Kagame ajoutant que les problèmes entre le Rwanda et le Congo sont toujours très politisés. Kinshasa accusait Kigali d'avoir exécuté cinq ressortissants congolais dont un militaire. « Les problèmes entre le Rwanda et le Congo finissent toujours par se résoudre », a affirmé le président rwandais.

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