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Football

CAN 2019: Madagascar, entre détermination et bonne humeur

Jeudi 27 juin, l'équipe nationale de football de Madagascar affronte pour la deuxième journée du groupe B l’autre petit poucet de la Coupe d'Afrique des nations : le Burundi. Les Malgaches, qui ont fait jeu égal face à la Guinée (2-2), continuent l’aventure dans ce choc pour une éventuelle qualification pour le tour suivant. Reportage.

Ibrahim Amada à l'entraînement à Alexandrie.
Ibrahim Amada à l'entraînement à Alexandrie. Photo: Farid Achache / RFIIbrahim AmadaIbrahim Amada
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De notre envoyé spécial à Alexandrie,

Comme chaque soir sur Alexandrie, alors que le soleil se couche, le ciel prend cette couleur rose avant de laisser place aux étoiles. Et depuis le début des qualifications pour cette édition en Égypte, les Barea croient en la leur.

Joie de vivre à tous les étages

Ce qui frappe avec les Malgaches, c’est cette bonne humeur, cette joie de vivre face à cette CAN si longtemps rêvée. Même Jérémy Morel, atteint à la cheville, le visage dégoulinant de sueur après un footing en solo, dégage toujours le même sourire. Le Lyonnais se fond dans le groupe : aucune distinction n’est visible entre locaux, anciens de la sélection ou binationaux.

« Ils sont tous malgaches et ils représentent tous notre pays », glisse un journaliste de la Grande Île. « J'ai rarement rencontré quelqu’un d’aussi blagueur », témoigne le photographe de l’équipe au sujet de Jérémy Morel. Ici, chacun fait partie du grand puzzle qui a permis à Madagascar de participer à la 32e édition de la CAN. L’attente fut si longue, personne ne boude son plaisir.

Après une qualification historique en phase finale et un premier match réussi face à la Guinée (2-2), les Barea ont encore faim. « Ce serait bête de s’arrêter en si bon chemin, je sais que mes joueurs vont tout donner. Nous avons l’état d’esprit pour », avance le coach Nicolas Dupuis. Et face au Burundi, autre novice dans la compétition, les coéquipiers d’Abel Anicet, buteur lors de la première rencontre, ou de Carolus, qui a aussi fait trembler les filets guinéens, ont bien l’intention de prolonger l’aventure.

Être « sérieux » sans « avoir peur de mal faire »

« Nous allons à la CAN pour montrer qu'on n'est pas qualifiés par hasard, qu'on mérite notre place d'être parmi ces pays qualifiés pour la compétition. On fait du foot pour vivre ce genre de choses. Je ne vais pas y aller en tant que spectateur ou touriste. On y va vraiment pour faire quelque chose », racontait Thomas Fontaine à France Football il y a quelques semaines.

Aujourd’hui, Jérôme Monbris avoue que ce n’est pas le moment de « se mettre la pression ». Le défenseur de Grenoble estime qu’il faut aborder la suite avec « sérieux », mais sans « avoir peur de mal faire ». « Il faut faire notre jeu et envoyer nos feux follets devant. Face au Burundi, c’est une finale avant l’heure pour franchir un nouveau cap historique pour notre pays », ajoute-t-il.

Sur le deuxième but face à la Guinée, la Grande Île a tremblé. « On veut qu’elle tremble encore », espère Jérôme Mombris. Le groupe rentre à l’hôtel où comme chaque soir, le repas sera ponctué d’éclats de rire et de chants. Depuis le début de la préparation à Lisses en région parisienne, on assiste à la vie d’une bande de copains que le foot réunit. Rien de plus rafraîchissant en ces temps de chaleur caniculaire.

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