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Football / Afrique

Réunie à Paris, la CAF évoque ses conflits internes

La Confédération africaine de football (CAF) s’est réunie ce 4 juin 2019 à Paris, en présence du président de la Fédération internationale (FIFA), Gianni Infantino. Ahmad, le patron du foot africain, y a abordé, sans rentrer dans les détails, les nombreuses accusations le visant, lui ainsi que la CAF.

Le Malgache Ahmad (au centre) lors d'une réunion de la CAF, le 4 juin 2019 à Paris.
Le Malgache Ahmad (au centre) lors d'une réunion de la CAF, le 4 juin 2019 à Paris. RFI / David Kalfa
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« Le linge sale ne se lave pas en public ! » Le président de la Confédération africaine de football (CAF) s’adresse à tous ses membres, ce 4 juin 2019 à Paris, en marge d’un Congrès de la Fédération internationale de football (FIFA). Mais le début de son discours vise surtout ceux qui, en interne ou par voie de presse, l’ont critiqué et même accusé d’abus de pouvoir, d’harcèlement sexuel et de mauvaise gestion financière, ces derniers mois. « Ces deux années à la tête de la CAF n’ont pas été faciles », soupire celui qui a été élu en mars 2017, à la place du Camerounais Issa Hayatou.

Le Malgache dénonce particulièrement une « administration prise en otage par quelques individus ». Il pointe cette fois le comportement de l’ex-Secrétaire général de la CAF, Amr Fahmy, démis de ses fonctions. L’Egyptien aurait transmis un dossier contre lui au comité d’éthique de la FIFA.

« Ce sont des actions de déstabilisation »

Invité à la tribune, le président de la Fédération Nigérienne de Football (Fénifoot), Djibrilla Hima Hamidou, vole au secours de celui qu’il a aidé à devenir le patron du foot africain. « Tout le monde sait ce qu’il se passe, lâche celui qu’on surnomme ‘Pelé’. Ce sont des actions de déstabilisation. […] S’il y a des problèmes, ils peuvent être réglés dans le cadre des statuts et règlements internes ».

Derrière le Nigérien, l’ancien président de la Fédération du Liberia étire ses bras et étend ses jambes. Le Libérien Musa Bility affiche sa décontraction même s’il est clairement ciblé. Membre du gouvernement de la CAF (Comité exécutif), il est pourtant l’un de ceux qui ont attaqué ouvertement Ahmad et ses décisions. « Il ne s’agit pas que du président Ahmad et de son image, poursuit le patron de la Fénifoot. Il s’agit de l’image de la CAF et à travers la CAF l’image de notre continent ! »

Le soutien de Gianni Infantino

Gianni Infantino, le président de la FIFA, prend ensuite la parole. Il vient remercier la CAF de le soutenir dans sa réélection, le 5 juin à Paris, à la tête du football mondial. Le Suisse affiche aussi son soutien, en retour. « Je crois en l’Afrique et vous devez être fiers de l’Afrique, lance-t-il. A la FIFA, on est passé par des tempêtes mais maintenant on est revenu au soleil. A la CAF, en ce moment, je sais aussi ce qu’il est en train de se passer, qu’il y a des turbulences. Je vous exhorte, en ce moment difficile, a toujours garder le sang-froid, la solidarité, l’unité, le respect, à essayer de trouver des solutions et pas des problèmes ».

Il conclut, au sujet de la Coupe d’Afrique des nations en Egypte qui approche : « La CAN est une fête et doit rester une fête ; la fête de la joie, de la passion, du cœur. Il ne faut pas que cette fête soit ternie par des conflits. »

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