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Football

CAN 2019: Bouanga veut « arracher la qualification » du Gabon au Burundi

L’attaquant international du Nîmes Olympique réussit sa première saison pleine en Ligue 1 dans les rangs du promu. Malgré le revers subi au Parc des Princes contre Paris (3-0), Denis Bouanga salue le bon parcours des Crocodiles et juge sa propre évolution. Sans oublier la CAN 2019 et cet ultime match au Burundi le 22 mars. Une « finale » que les Panthères devront absolument gagner pour être du rendez-vous en Egypte.

Denis Bouanga, l'attaquant de Nîmes, après avoir marqué contre Marseille en Ligue 1.
Denis Bouanga, l'attaquant de Nîmes, après avoir marqué contre Marseille en Ligue 1. Pascal Guyot/AFP
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De notre envoyé spécial au Parc des Princes, Paris

Pas encore de but en 2019 pour Denis Bouanga. Ce samedi 23 février, l’attaquant de Nîmes avait fort à faire. Déjà, l’habituel ailier a été à nouveau aligné dans l’axe par son entraîneur Bernard Blanquart. Et en plus, le Gabonais avait en face de lui Thiago Silva et Marquinhos, la charnière défensive du PSG. C’était un peu David contre Goliath, et après une première demi-heure intéressante, les Nîmois ont baissé pavillon au Parc des Princes pour s’incliner finalement 3-0.

Le n°10 des visiteurs a reconnu, après la rencontre au micro de RFI, que cela avait été « un match très difficile » face à « une très bonne équipe » qui caracole en tête du championnat de France, avec un Kylian Mbappé auteur de deux nouveaux buts. « Il a fait gagner le PSG. C’est lui qui termine toutes les actions », remarque Denis Bouanga. Même sans Neymar et Edinson Cavani, le champion du monde français assure et porte son club.

Le Nîmois Denis Bouanga au duel avec le Parisien Thiago Silva, le 23 février 2019.
Le Nîmois Denis Bouanga au duel avec le Parisien Thiago Silva, le 23 février 2019. Gonzalo Fuentes/Reuters

Une première saison entière en Ligue 1 très réussie avec Nîmes

Cette défaite subie à Paris n’a toutefois rien d’honteux pour les vice-champions de France de Ligue 2 en titre.  De retour dans l’élite après 25 ans d’absence, le Nîmes Olympique fait très bonne figure avec déjà 36 points au compteur. « Le maintien, ça va se faire sauf catastrophe », confie Denis Bouanga. Le joueur recruté l’été dernier poursuit : « Si on peut se maintenir au plus vite et voir devant, on le fera. Mais il ne faut surtout pas lâcher. Il faut continuer sur cette lancée et gagner des matches, surtout à domicile et pourquoi pas à l’extérieur. » Un vœu loin d’être inaccessible car Nîmes est allé chercher cinq de ses dix victoires loin de son stade des Costières depuis l’ouverture de la saison. Seul Paris et Lille ont fait mieux.

A titre personnel, l’international gabonais juge positivement sa propre saison. Avec quatre buts et une passe décisive en 23 matches joués, Denis Bouanga est co-meilleur buteur de son équipe avec Antonin Bobichon, Rachid Alioui et Clément Depres. Il est aussi l’un des joueurs les plus décisifs du Nîmes Olympique. Après des apparitions sporadiques en Ligue 1 avec Lorient, son club formateur, en 2014 et en 2015, l’attaquant s’est fait un nom en Ligue 2 avec les Merlus ainsi qu’avec Tours. Le voilà qui vit sa première saison pleine dans l’élite française. « Pour l'instant, ça se passe très bien. Je suis à l'image de l'équipe. On vit un parcours auquel personne ne s'attendait. Je ne peux qu'être satisfait de ça et de mes statistiques aussi, grâce au collectif », déclare-t-il.

Burundi-Gabon, la « finale » à quitte ou double

L’actualité de Denis Bouanga, ce n’est pas que Nîmes. C’est aussi la sélection du Gabon dont il défend les couleurs depuis un peu plus de deux ans. Le jeune joueur apparu durant la CAN 2017 à domicile a grandi et est devenu un membre important dans l’équipe coachée par Daniel Cousin. L’ex-Lorientais a inscrit deux buts dans les éliminatoires de la CAN 2019, mais les Panthères sont en mauvaise posture. Avec notamment deux défaites face au Mali et un match nul concédé à Libreville en septembre contre le Burundi (1-1), les Gabonais pointent à la troisième place du groupe C (7 points). Le Mali (11 points) est déjà assuré de terminer à l’une des deux premières places qualificatives. Le Soudan du Sud (aucun point) est lui éliminé.

Il ne reste donc qu’une seule place qualificative pour deux candidats : le Gabon et le Burundi. Et ça tombe bien, car la 6e et ultime journée de qualifications, prévue le 22 mars, va opposer… le Burundi au Gabon. Les Hirondelles burundaises rêvent d’une première qualification historique pour la prochaine CAN, et elles sont en position favorable. La sélection nationale est, avant la dernière journée, deuxième avec neuf points. Autrement dit : une victoire ou un nul à domicile face au Gabon le 22 mars les enverra en Egypte pour le grand rendez-vous continental. Une donne bien différente que celle des Panthères, qui n’ont mathématiquement pas le choix : sans victoire, les Gabonais regarderont la première CAN à 24 équipes se jouer sans eux.

Bouanga mène l'attaque gabonnaise lors de la rencontre contre le Burkina Faso, le 18 janvier 2017.
Bouanga mène l'attaque gabonnaise lors de la rencontre contre le Burkina Faso, le 18 janvier 2017. RFI/Pierre René-Worms

« Pierre-Emerick Aubameyang est toujours notre capitaine »

« Ce match-là est vraiment très important. Le pays attend que tout le monde soit en forme, que tous soient réunis pour aller au Burundi arracher cette qualification », martèle Denis Bouanga. Avec ou sans Pierre-Emerick Aubameyang ? L’attaquant d’Arsenal entretient des relations compliquées avec sa fédération, ce n’est pas un secret. Le Gunner avait claqué la porte du rassemblement précédant le match au Soudan du Sud le 16 octobre et déclaré forfait pour celui contre le Mali le 17 novembre. Pour la « finale » au Burundi, rien n’est encore décidé.

« C'est toujours notre capitaine. Ça va changer quelque chose s’il n’est pas là. Après, s'il n'est pas là, il y aura quelqu'un d'autre à sa place qui sera à 100% aussi. Et où qu'il soit, il sera pour son pays. Il n'y a pas de raison pour qu'il ne soit pas là. On l'a vu, il est très en forme (déjà 18 buts et 5 passes décisives cette saison, ndlr). Si c'est pour aider l'équipe nationale, je pense qu'il viendra », confie le Nîmois. Mais « PEA » ou pas, l’objectif est clair : la victoire et, par conséquent, la qualification. « Je suis un compétiteur. Je veux jouer toutes les compétitions. Je vais essayer d’arriver frais en mars et d’aider mon pays à se qualifier pour la CAN en Egypte », promet Denis Bouanga.

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