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Football

Samuel Eto’o et ses bons souvenirs de Russie

Présent en Russie pour une rencontre de bienfaisance au profit de la lutte contre le SIDA et les discriminations, l’ancien international camerounais Samuel Eto’o a répondu aux questions de RFI en évoquant son passage en tant que footballeur en Russie et les chances des équipes africaines qui y seront lors de la prochaine Coupe du monde.

Samuel Eto'o à Moscou, le 17 avril 2018.
Samuel Eto'o à Moscou, le 17 avril 2018. REUTERS/Maxim Shemetov
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L’international camerounais a visible gardé un très bon souvenir de son passage en Russie. Considéré comme l'un des meilleurs joueurs de sa génération et l'un des meilleurs Africains, l’ancien joueur de Barcelone avait été transféré à l'équipe du FK Anji Makhatchkala évoluant dans le championnat russe en 2011 en provenance de l’Inter Milan.

« J’étais très heureux de vivre ici »

« J’ai eu la chance et l’honneur de vivre dans ce magnifique pays qu’est la Russie et je sais de quoi je parle. Mais je ne parle pas de politique. J’étais très heureux de vivre ici. J’étais plus en sécurité en Russie que dans d’autres pays d’Europe », avance celui qui a été élu meilleur joueur du Championnat russe en 2013.

A la question du racisme dans le football russe et dans le pays en général, Samuel Eto’o indique qu’il n’a « jamais vécu une telle chose en Russie ». « A chaque fois que je sortais pour l’échauffement, les supporters, même ceux de l’équipe adversaire, se mettaient debout et m’acclamaient. Ils étaient contents que je sois là, précise-t-il. Quand j'ai signé ici, tout le monde me disait : " mais tu vas là-bas, c’est un pays raciste". Mais je peux vous dire que j’ai vécu le racisme de l’autre côté de l’Europe, mais pas en Russie. Je suis resté deux années et demie à Moscou, et je faisais ma vie sans difficulté. Je suis très heureux de revenir dans ce pays. »

« Les nations africaines qualifiées ont aussi leur chance »

Samuel Eto’o qui prédit « une très belle Coupe du monde en Russie », affiche de l’optimisme en ce qui concerne les cinq équipes africaines présentes lors du tournoi (Maroc, Tunisie, Sénégal, Egypte, Nigéria et Egypte).   « Nous nous mettons souvent des limites, mais il n’est écrit nulle part que les équipes africaines n’ont pas la possibilité de traverser les quarts de finale, avance-t-il.  C’est vrai que certaines nations comme le Brésil ou l’Argentine sont attendues, mais une fois de plus il n’est écrit nulle part qu’une équipe africaine ne puisse gagner ce Mondial. Les nations africaines qualifiées ont aussi leur chance. Regardez ce que fait Mohamed Salah ou Sadio Mané avec Liverpool ! Eux aussi ont le droit croire. Et nous devons pousser pour qu’une nation africaine aille le plus loin possible. » Avec 7 buts cette saison en C1 cette saison, Mohamed Salah est désormais le co-meilleur buteur africain sur une même édition de la Ligue des Champions à égalité avec Samuel Eto’o en 2010/11.

Il continue : « Nous avons avec certains écrit notre histoire. Nous ne pouvons plus revenir en arrière. Eux ont la chance d’être là et d’écrire à leur tour leur propre histoire. Qu’ils prennent du plaisir et qu’ils sachent que nous sommes là pour les accompagner. »

En fin de carrière, Samuel Eto'o évolue dans le championnat turc. Il est arrivé à Konyaspor en janvier dernier après avoir été l’attaquant vedette d'Antalyaspor avec 44 buts et 77 matches entre 2015 et 2018.

Propos recueillis par Daniel Vallot

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