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Football

CHAN 2018: face au Burkina, le Congo-Brazzaville s’assure une place en quarts de finale

Le Congo s’est qualifié pour les quarts de finale en battant le Burkina Faso à Agadir le 20 janvier (2-0). En seconde période, les Diables rouges ont inscrit les buts de la victoire grâce à Carof Bakoua et Georges Kader Bidimbou. Pour la première fois de son histoire, le Congo passe en quarts du CHAN.

La joie des Congolais après le but de Carof Bakoua face au Burkina Faso, le 20  janvier 2018.
La joie des Congolais après le but de Carof Bakoua face au Burkina Faso, le 20 janvier 2018. Photo: Pierre René-Worms /RFI
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Agadir, envoyé spécial

Le Congo, qui a battu le Cameroun sur penalty lors de son premier match, devait récidiver pour prendre la tête du groupe D et s’assurer une place en quarts de finale. L’équipe A’ pouvait réaliser un exploit. Lors des quatre éditions précédentes, elle n’avait participé qu’à la phase finale de 2014 en Afrique du Sud. Les Diables rouges étaient sortis au premier tour.

Georges Kader Bidimbou fait une belle entrée

« Je crois que chaque pays veut se faire un nom. C’est peut-être pour cela que nous refusons le statut de favori », avançait Barthélémy Ngatsono, le coach. Il faudra attendre la seconde période pour voir les Diables rouges, qui avaient éliminé la RDC en phase de qualification, enfin concrétiser leurs espoirs. Barthélémy Ngatsono, toujours très mesuré dans ses propos, a dû savourer.

Sur un coup franc du défenseur Varel Joviale Rozan, Prestone Hermann dévie le ballon de la tête et Carof Bakoua n’a plus qu’à pousser le cuir au fond des filets, alors que le gardien burkinabè, Babayouré Sawadogo, est déjà à terre (67e). Georges Kader Bidimbou a doublé la mise sur son premier ballon (90e+2).

En première période, le Congolais Junior Makiesse Mouzita, auteur du penalty de la victoire face au Cameroun, avait tout de même tenté un tir non cadré à la 18e. Ensuite, à l’issue d’un débordement, il se précipitait pour tirer un centre fort qui a finalement terminé sa course dans les mains du gardien burkinabè (25e).

Un centre de Dimitry Magnokelé Bikissi, repris par une frappe puissante de Junior Makiesse Mouzita, qui passe juste à côté du poteau gauche, restera l’occasion la plus dangereuse de la première période congolaise.

En seconde période, le portier et capitaine congolais, Barel Mouko, est décisif en sortant de ses cages pour récupérer un ballon dans les pieds de Roméo Boni (57e). Il avait été déjà très efficace face au Cameroun.

Le 20 janvier, le Congo affrontera l’Angola à Agadir, alors que le Burkina Faso jouera son va-tout à Tanger pour tenter de battre le Cameroun, éliminé après ses deux défaites.


La réaction de Barel Mouko, capitaine et gardien du Congo

« Mon arrêt, c’est ce qui a fait la différence. S’ils avaient marqué le but, c’était le tournant du match. J’ai tenu mon rôle de gardien et devant ils ont assuré. Il faut avouer que lors de la première mi-temps c’était un peu triste. Nous n’avons pas montré grand-chose. Au retour des vestiaires, il y a eu plus d’envie. A la mi-temps, on s’est pris un coup de soufflante par l’entraîneur. On s’est fait secouer. A la fin, c’était des cris de joie. On l’a fait ! On veut être premier du groupe et on va prendre sereinement le prochain match face à l’Angola. On veut faire notre bout de chemin sans s’enflammer ! On verra où l’aventure nous mènera. En tout cas félicitation à mes petits. »

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