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Football

Abdelmajid Dolmy, artiste du foot marocain est décédé

L'ancien international marocain Abdelmajid Dolmy est décédé à Casablanca jeudi 27 juillet, à l'âge de 64 ans, suite à un malaise cardiaque. Surnommé le Mâallem, ou encore le Maestro, Dolmy a fait partie de ces joueurs qui se sont illustrés au sein de la légendaire équipe du Maroc lors du mondial du football à Mexico en 1986.

Abdelmajid Dolmy (g) lors du match face au Portugal au Mondial 1986 au Mexique.
Abdelmajid Dolmy (g) lors du match face au Portugal au Mondial 1986 au Mexique. AFP PHOTO STAFF / AFP
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Il était l’un des plus grands footballeurs marocains de tous les temps. Surnommé le « Maâllem » (Maestro), Dolmy a fait partie de la légendaire équipe marocaine qui a disputé le mondial de Mexico 86 et éliminée de justesse par l'Allemagne en huitièmes de finale (1-0).

Une première pour une équipe africaine au Mondial. Le Maroc avait terminé à la première place du groupe F devant l’Angleterre, la Pologne et le Portugal. Dolmy, excellent numéro 6 avait lors du match face à l’Angleterre (0-0) obtenu la note de 9/10 attribuée par le quotidien français L’Equipe.

20 ans de carrière

Très discret, reconnu pour son humilité, Abdelmajid Dolmy avait entamé sa carrière en 1971 au Raja de Casablanca, équipe avec laquelle il a remporté trois coupes du Trône. Meneur de jeu par excellence, il alimentait l’attaque d’une main de maître et ses relances étaient sa marque de fabrique. Il avait refusé de s'exiler en Europe et avait dit non au Bayern Munich et à l'Inter Milan.

Joueur discipliné, il avait connu son premier match avec les Lions de l’Atlas en 1974 contre le Sénégal. Du haut de ses cent quarante sélections, il sera couronné lors de la CAN en Ethiopie en 1976 où le Maroc gagnera son unique titre continental à ce jour. Sa carrière internationale s'arrêtera en 1988.

En 20 années de carrière, Abdelmajid Dolmy aura été un joueur exemplaire. En 1992, il reçoit le « prix du fair-play » décerné par l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture. L’UNESCO récompense alors un « joueur dont la moralité et la courtoisie exemplaires le font unanimement considérer par ses partenaires ou adversaires comme un ambassadeur du football ». Il avait mis fin à sa carrière en 1991.

« Aujourd'hui c'est le plus triste anniversaire de mon existence. Le grand frère nous a quittés, mais il sera toujours là dans nos cœurs », a écrit sur sa page Facebook son ancien coéquipier Mustapha El Haddaoui qui avait fait partie de l’épopée 86.

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