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Jeux de la Francophonie 2017

[Abidjan 2017] Aristide Bancé: «Les gens adorent le sport, ici»

L’attaquant vedette de l’équipe du Burkina Faso était en visite aux Jeux de la Francophonie 2017, ce 22 juillet. L’occasion de parler d’Abidjan, où il vient de passer une saison à l’ASEC Mimosas, et du passage de la Coupe d’Afrique des nations de 16 à 24 équipes. Entretien.

Le Burkinabè Aristide Bancé en visite aux Jeux de la Francophonie 2017.
Le Burkinabè Aristide Bancé en visite aux Jeux de la Francophonie 2017. RFI / David Kalfa
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RFI : Aristide Bancé, vous êtes très populaire à Abidjan, visiblement. Les gens vous arrêtent sans cesse pour prendre des photos…

Aristide Bancé : ça me fait plaisir. C’est bien de se sentir aimé. Tout ça, ça se passe aussi en-dehors du terrain. Il faut être cool avec les gens, poser avec eux. Avec le public ivoirien, tout se passe bien.

Vous allez pourtant quitter le Championnat ivoirien pour l’Egypte.

C’est dommage de le quitter, mais pour moi, ces quelques mois à Abidjan étaient comme une mission. C’était faire un petit pas en arrière dans ma carrière. J’ai fini meilleur buteur et meilleur joueur. Cette expérience m’a permis de découvrir de nouvelles choses. Je pars en tout cas sur ce titre de champion de Côte d’Ivoire. Je viens de signer au club égyptien d’Al Masry. J’ai encore beaucoup de choses à prouver, à 32 ans.

Vous quittez Abidjan sur ces Jeux de la Francophonie 2017. La ville sera-t-elle à la hauteur de l’événement, selon vous ?

Je pense que oui. A Abidjan, les gens adorent le sport et n’hésitent pas à se déplacer. […] Pour eux, il n’y a pas que le football. Les gens sont fans aussi de disciplines comme la lutte.

Sur un tout autre sujet, la Confédération africaine de football souhaite que la Coupe d’Afrique des nations se joue désormais à 24 équipes au lieu de 16, tous les deux ans et en juin. Que pensez-vous de cette réforme ?

C’est une bonne chose, je pense. En Europe, ils ont déjà augmenté (le nombre d’équipes), avec l’Euro. Je pense qu’en Afrique on doit aussi pouvoir le faire. Après, 24 équipes, ce sera beaucoup. Il faudra construire beaucoup de stades avec de bons terrains, surtout. Au Gabon, lors de la CAN 2017, beaucoup de joueurs se sont blessés à cause de l’état des pelouses. Avec 16 équipes, les pays organisateurs avaient déjà du mal à ce niveau-là. Il faudra y être très attentif pour une CAN à 24 équipes.

Propos recueillis par Olivier Pron et David Kalfa,

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