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Football

CAN 2017: les Burkinabè dans l’euphorie, les Tunisiens déçus

Le premier demi-finaliste de la CAN Total 2017 est connu, c’est le Burkina Faso. Les Burkinabè ont éliminé les Tunisiens sur le score de 2-0 lors du quart de finale disputé au stade de l’Amitié de Libreville, ce samedi 28 janvier. Les Etalons ne cachaient pas leur joie, tandis que les Aigles de Carthage partaient la tête basse.

La joie des Burkinabè après la victoire face à la Tunisie (2-0) en quart de finale de la CAN 2017.
La joie des Burkinabè après la victoire face à la Tunisie (2-0) en quart de finale de la CAN 2017. GABRIEL BOUYS / AFP
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De notre envoyé spécial à Libreville,

Les rencontres décisives ont débuté lors de cette Coupe d’Afrique des nations 2017. Maintenant il n’y a plus le choix, soit c’est la qualification, soit l’élimination. Le premier quart de finale de l’épreuve a une nouvelle fois démontré cette dure réalité.

Les Burkinabè euphoriques veulent déjà la finale

À la sortie des vestiaires, les joueurs du Burkina Faso étaient satisfaits de leur victoire face à la Tunisie (2-0) qui les envoie en demi-finale. Mais ils veulent tous faire mieux qu’en 2013, où ils avaient perdu en finale.

Aristide Bancé, attaquant des Étalons : « J’y ai cru. Je l’ai dit à Banou Diawara, que ce soit lui ou moi, un de nous deux allait faire la différence. J’ai montré à l’entraîneur durant ces 15 minutes de jeu que j’étais présent. C’est un bon coup franc, c’est une de mes forces. Je frappe bien et le ballon part au fond des filets. Ce but qualifie l’équipe, c’est bon pour la suite. »

Abdou Razack Traoré, milieu de terrain du Burkina : « On est très content, parce qu’on savait que ça n’allait pas être facile. On a eu, en face de nous, une très grande équipe de Tunisie. Il fallait qu’on soit tactiquement bien en place. Nous avons été patients et nous avons profité des erreurs des Tunisiens. L’entraîneur a l’habitude de dire que ce sont les joueurs qui sont sur le banc qui vont gagner les matches la plupart du temps. C’est ce qui s’est passé avec Aristide Bancé. On a une demi-finale à jouer maintenant, mais il n’y a pas plus de pression, car pour nous, cela reste un match de football. En tout cas, on veut vraiment faire mieux qu’en 2013, où nous avons été finalistes malheureux. »

Bakary Koné, défenseur burkinabè : « Je pense qu’on est plus fort qu’en 2013, parce qu’à l’époque on avait réalisé notre premier grand parcours. Maintenant, on a acquis beaucoup d’expérience et on a de nouveaux joueurs qui ont un très bon niveau. Cette expérience va nous permettre de corriger certaines erreurs de 2013 et j’espère que cette fois-ci on ira jusqu’au bout. »

Les Aigles de Carthage repartent déçus

La plupart des joueurs de la Tunisie sont passés en zone mixte sans s’arrêter pour parler aux journalistes. Toutefois, nous avons réussi à parler avec quelques-uns.

Naim Sliti, milieu de terrain des Tunisiens : « Ce n’était pas un match facile pour nous. On a joué contre une belle équipe, et je pense que la différence s’est faite sur l’expérience. Le Burkina Faso a des joueurs expérimentés, qui ont déjà été en finale de la CAN. Toutefois, ça ne se joue pas à grand-chose, car en première mi-temps on a eu pas mal d’occasions. Si on avait marqué, on aurait pu mieux gérer et mieux jouer. On se prend un coup franc à la 80e minute qui nous a fait très très mal. Il nous manque l’expérience, car le talent on l’a. On a de très bons joueurs. J’espère qu’on va apprendre et que la prochaine fois on ira en demi-finale. Je suis quand même un peu déçu, car c’est ma réaction à chaud, mais je pense que plus tard, je me dirais que c’était quand même beau de participer à une Coupe d’Afrique des nations. »

Syam Ben Youssef, défenseur des Aigles de Carthage : « Cette élimination fait très, très mal. On s’est vu plus beau qu’on ne l’était. Il va falloir digérer tout simplement. Je pense que sur ce match, ils méritent plus que nous. On a quand même eu des occasions, mais ce n’est pas rentré. Après, ils ont eu ce coup franc qui a fait la différence. Je ne pense pas qu’il y ait faute sur le coup franc, mais ce sont des faits de jeu et ils ont marqué. C’est la deuxième fois qu’on sort en quarts de finale. »

Les Étalons devront maintenant patienter jusqu’à ce dimanche 29 janvier au soir pour connaître leur adversaire, le vainqueur de la rencontre entre l’Égypte et le Maroc qui se déroulera à Port-Gentil.

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